L’Histoire nous a, à maintes reprises, démontré que rien n’est acquis et que les plus grands peuvent demain être amenés à disparaître. Ce n’est donc pas une surprise si les rumeurs d’une nouvelle bulle Internet se propagent ces jours-ci. De même, Jean Marie Messier exprimait, le 8 septembre dernier, la probabilité que Facebook puisse être évincée du marché dans un avenir non trop lointain, lors des Premières Rencontres de l’Udecam.
Aujourd’hui, Facebook entre en bourse. Avec ses 835 millions d'utilisateurs à travers le monde, Facebook a réalisé, en 2011, 3,71 milliards de chiffres d'affaires (+ 100% vs 2010) pour un bénéfice net de 1 milliard.
Comme le note Cédric Deniaud (lire article) : «Ces revenus proviennent à 85% de la publicité avec comme plus gros annonceurs, non pas les habituels Coca-Cola, McDonalds's ou bien Nike, mais le Washington Post et Netflix avec respectivement 4,2 millions et 3,8 millions de dollars dépensés en achat publicitaire.(…) Dernièrement, les entrées en Bourse de Groupon et Zynga ont plutôt été vues comme des échecs. Facebook semble toutefois avoir les reins suffisamment costauds pour affronter l'avenir grâce à un potentiel de croissance encore largement inexploitée et une stratégie de diversification des sources de revenus. »
Mais la vraie question n’est pas tant celle de la valorisation boursière qu’une question de cash ! Ce qui fait la force aujourd’hui de sociétés comme Apple sont leur Chiffre d’Affaire, leurs bénéfices et leurs investissements. C’est ainsi que la richesse de la marque à la pomme dépasse aujourd’hui celle du gouvernement américain (estimé à 81,6 milliards de dollars en octobre dernier). Son titre a pu fluctuer en raison de la mort de Steve Jobs ou d’autres évènements conjoncturelles mais grâce à son cash disponible, la marque n’est pas aussi fragile qu’ont pu l’être d’autres leaders auparavant.
« Il est difficile de ne pas qualifier d'exceptionnels les résultats fiscaux du premier trimestre 2012 d'Apple. Son chiffre d'affaires de 46,3 milliards de dollars est un nouveau record pour la société, mais aussi un nouveau record pour la totalité de l'industrie informatique. » Anthony Nelzin (lien)
L’ère est à la globalisation, à la diversification des offres, à la compréhension accrue des attentes des consommateurs et aux investissements technologiques et stratégiques. Les Echos, le Figaro et bien d’autres parlent aujourd’hui de la longueur d’avance que prend Google sur le marché de la télévision connectée. Selon le Wall Street Journal« Google serait bien décidé à construire un réseau en dur de câble et d’Internet haut débit lui permettant de vendre aux consommateurs non seulement de la vidéo mais aussi du téléphone. » Google irait même jusqu’à créer une quinzaine de chaines de télévision. Mais elle n’est pas seule sur ce marché où d’autres l’attendent… notamment Apple avec ses offres de contenu, Amazon ou encore Netflix.
Nous tentons chaque année de classer les sociétés pour déterminer les leaders du monde. Quand certains parlent encore de valorisation boursières, d’autres comme Brandz100 les classent en fonction de leurs performances financières et de leur image en étudiant la relation marque / consommateurs. En Août dernier, The Next Web avait fait l’exercice de classer les 10 leaders du High-Tech mondial en comparant leurs écarts « capitalisation boursière » vs « niveau de cash disponible ».
L’article posait alors une question intéressante: “Technology companies are not finding places to invest their capital that they find to be superior than keeping it as cash. Not that Google’s acquisition of Motorola, and Microsoft’s purchase of Skype are not large moves, but combined they cost roughly 21 billion dollars, only 7.2% of the total cash on hand. They are, in a very strange way, small potatoes. What are the companies going to do with all that money?”
Que vont-elles faire avec tout cet argent ?!
De telles ressources peuvent permettre à ces sociétés de corriger leurs éventuels erreurs stratégiques, de rattraper des retards sur la concurrence, de se doter de technologiques différenciantes, de dépasser les barrières à l’entrée de divers marchés…
Apple se dit très conservateur dans ses investissements mais d’autres investissent des milliards pour leur croissance, dans les brevets et dans les stratégies d’absorption. C’est ainsi que des sociétés comme Yahoo! dont le chiffre d’affaire s’est érodé de 5% en 1 an, ou encore Groupon qui s’est attaqué au Nasdaq pour se redonner un élan, deviennent les cibles n°1 des poids lourds.
Ces grand leaders du high-tech et du digital, loin d’êtres aussi vulnérables que leurs prédécesseurs, semblent devenir les nouveaux « Too Big To Fail » de l’économie mondiale. Mais ce n’est sans doute là qu’un scénario supplémentaire en attente du verdict que nous rendra le temps.
Afin de raliser des profits pratiquement surs sans trop prendre de risque il vaut mieux se replier sur le trade d'options. Celui-ci permet effectivement un investissement qui rapporte d'importants dividendes.
Rédigé par : trader les options binaires | 24/06/2012 à 17h18
Que penser de cette lecture qui ma veritablement subjugez ... royale ?
Rédigé par : Se Faire de l'Argent | 15/01/2014 à 09h25